Tau Lewis

Tau Lewis : Symphonie

Symphonie de Tau Lewis est l’un des nouveaux ajouts à la série Projets contemporains du Musée.

Symphonie de Tau Lewis est l’un des nouveaux ajouts à la série Projets contemporains du Musée. Située dans la Rotonde, l’un des carrefours les plus fréquentés du Musée, Symphonie accueille les visiteurs à bras ouverts, parmi des guirlandes en textile et en cuir qui se déploient haut dans le plafond. Réalisée sur un an, Symphonie est la première œuvre de Lewis à faire partie de la collection nationale, et elle marque la première exposition au Musée d’une pièce de l’artiste née à Toronto et installée à Brooklyn. 

Dans Symphonie, des vêtements et textiles récupérés ont été transformés en un portrait expressif d’un « être mutable, dépourvu de genre, qui peut se changer en fleurs ».  L'œuvre est un exemple remarquable de la vision esthétique et de la sensibilité matérielle de Lewis. Ses « portraits sensibles » – comme elle qualifie ses pièces figuratives – comprennent des vêtements et des textiles recyclés, trouvés, qui proviennent de lieux où l’artiste a vécu ou qu’elle a habités, notamment sa maison ancestrale en Jamaïque. 

Toutes ses sculptures, installations de courtepointes et techniques mixtes sont le fruit de processus manuels comme la couture et le piquage, la sculpture et l’assemblage. L’implication physique dans la création de l'œuvre est essentielle pour Lewis, dont l’art est enraciné dans un engagement de guérison de traumatismes personnels, collectifs et historiques par le travail, en particulier en relation avec les histoires et les expériences vécues à travers la diaspora africaine.

Je suis intéressée par l'utilisation de ce qui est à ma disposition, […] la construction de portraits du paysage qui racontent aussi des histoires sur l’identité noire.
— Tau Lewis



Symphonie (détail), 2020–2021, tissus variés recyclés et teints à la main, cuir recyclé, ouate de coton, perles, peinture acrylique, colle PVA, crinoline en métal, tuyau, coquillages et fil de fer. © Tau Lewis. Photo : Flo Ngala

Date

Vendredi 16 juillet 2021 Dimanche 2 janvier 2022

Emplacement

Musée des beaux-arts du Canada Rotonde
380, promenade Sussex
Ottawa, (Ontario) K1N 9N4
Canada

Vues de
l'installation

Tau Lewis

Tau Lewis, Symphonie (détail), 2020–2021, tissus variés recyclés et teints à la main, cuir recyclé, ouate de coton, perles, peinture acrylique, colle PVA, crinoline en métal, tuyau, coquillages et fil de fer. Musée des beaux-arts du Canada. Acheté en 2021. © Tau Lewis. Photo : MBAC

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Tau Lewis, Symphonie (détail), 2020–2021, tissus variés recyclés et teints à la main, cuir recyclé, ouate de coton, perles, peinture acrylique, colle PVA, crinoline en métal, tuyau, coquillages et fil de fer. Musée des beaux-arts du Canada. Acheté en 2021. © Tau Lewis. Photo : MBAC

 

Tau Lewis

Tau Lewis, Symphonie (détail), 2020–2021, tissus variés recyclés et teints à la main, cuir recyclé, ouate de coton, perles, peinture acrylique, colle PVA, crinoline en métal, tuyau, coquillages et fil de fer. Musée des beaux-arts du Canada. Acheté en 2021. © Tau Lewis. Photo : MBAC


 

Vidéo en
vedette

Tau Lewis Symphonie

Faites connaissance avec Tau Lewis et sa pratique créative dans cette vidéo, filmée à son atelier de Brooklyn.

 

Tau Lewis

Photo : Flo Ngala

 

À propos de
l’artiste

Tau Lewis est une artiste jamaïco-canadienne installée à Brooklyn. Son travail sera notamment présenté lors d’une prochaine exposition individuelle à la Haus der Kunst à Munich, et à Prospect 5, la biennale de la Nouvelle-Orléans intitulée Yesterday we said tomorrow, ainsi que lors de manifestations collectives à Boston, à Los Angeles, en Iowa et à Londres, au Royaume-Uni.

Lewis a dirigé de nombreux ateliers de fabrication de courtepointes et de textiles, y compris une collaboration avec la Roots and Wings Foundation dans le cadre de son exposition individuelle, Tau Lewis: when last you found me here (2018), à l’Agnes Etherington Art Centre à Kingston, en Ontario, où elle était également artiste en résidence Stonecroft.

L’artiste a obtenu des subventions du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts de l’Ontario, et elle a reçu le prix Frieze Frame Stand (2018) et le prix William et Meredith Saunderson pour les artistes de la relève, la Fondation Hynatyshyn (2017).

 

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