Prix Sobey pour les arts 2019 – Ontario
Stephanie
Comilang
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L’artiste Stephanie Comilang travaille à Toronto et à Berlin. Ses œuvres documentaires créent des récits qui portent sur la façon dont notre compréhension de la mobilité, du capital et du travail à l’échelle mondiale est modelée en fonction de divers facteurs culturels et sociaux.
Elle a exposé à la Ghost:2561, triennale en vidéo et performance de Bangkok, à la SALTS Basel, à la UCLA, à l’International Film Festival Rotterdam et à l’Asia Art Archive in America (New York). Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’École d'art et de design de l'Ontario.
Consultez le site Web de l’artiste.
Dans ses œuvres, qu’elle qualifie de documentaires de science-fiction, Stephanie Comilang raconte comment notre expérience du monde passe de plus en plus par la technologie. Adoptant le point de vue d’un drone — Paraiso, un vieil être sensible, à la fois narrateur et protagoniste — l’artiste montre comment des communautés composées majoritairement de migrantes créent leur propre espace dans des lieux où elles ne sentent jamais vraiment tout à fait chez elles. Le jury a été impressionné par sa démarche ambitieuse qui révèle avec complexité ce que nous avons perdu dans la colonisation.

Photo : Anne Amores
Patrick
Cruz
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Patrick Cruz est un artiste philippino-canadien qui vit et travaille à Toronto et à Quezon, aux Philippines. Il a étudié la peinture à l’université des Philippines Diliman, et détient un baccalauréat en beaux-arts de l’Emily Carr University of Art + Design, ainsi qu’une maîtrise en beaux-arts de la University of Guelph.
En 2015, Cruz a remporté le titre national lors du 17e Concours de peintures canadiennes RBC et a exposé son travail en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Il est fondateur de Kamias Special Projects, un espace d’art autogéré à Quezon.

Photo : gracieuseté de l'artiste
Brendan
Fernandes
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Né à Nairobi, le Canadien Brendan Fernandes travaille au carrefour de la danse et des arts visuels. Installé à Chicago, il s’intéresse dans ses projets aux thèmes de la race, de la culture allosexuelle, de la migration, de la contestation et d’autres formes de mouvements collectifs, intégrant des éléments comme le ballet, le dancehall queer et la protestation politique. Brendan est diplômé du Whitney Independent Study Program (2007), boursier Robert Rauschenberg (2014) et finaliste du Prix Sobey (2010). Il a présenté ses créations dans des institutions comme le Solomon R. Guggenheim Museum (New York), le Museum of Modern Art (New York), le Getty Museum (Los Angeles) et le Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa). Il est actuellement artiste en résidence et membre du corps enseignant à la Northwestern University.

Photo : Luke Davis
Laurie
Kang
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Laurie Kang est une artiste qui vit à Toronto. Elle a exposé en Amérique du Nord à l’Interstate Projects et à la Topless (New York), à la Power Plant Contemporary Art Gallery, chez Cooper Cole, 8-11, The Loon, Gallery TPW, chez Carl Louie (London), Franz Kaka (Toronto), ainsi qu’à L’inconnue (Montréal). À l’étranger, son travail a notamment été présenté au musée d’art contemporain de Wroclaw et à la galerie Raster (Pologne), chez Camera Austria ainsi qu’à la Tag Team (Norvège).
Elle a été artiste en résidence chez Rupert (Lituanie), Tag Team (Norvège), au Banff Centre (Alberta) et à l’Interstate Projects (Brooklyn). Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de la Milton Avery School of the Arts du Bard College.

Photo : Kieran Adams
A Body Knots [Un corps se noue] à la Gallery TPW, 2018, acier, câble aérien, quincaillerie, papier photographique non fixé et non traité et produits chimiques de chambre noire (durablement sensibles à la lumière), photogrammes non fixés (durablement sensibles à la lumière), Duratrans, aimants, dimensions variables. Photographie : Jimmy Limit
Erdem
Taşdelen
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Erdem Taşdelen est un artiste turco-canadien qui vit à Toronto. Sa pratique est ancrée dans le conceptualisme et fait appel à diverses techniques incluant l’installation, la vidéo, la sculpture, l’audio et les livres d’artiste. Dans ses différents projets, il remet en question l’idée d’expression personnelle dans un contexte de comportements façonnés par l’environnement culturel et s’inspire souvent de récits historiques uniques pour aborder les complexités des problématiques sociopolitiques actuelles. Taşdelen a reçu sa maîtrise en beaux-arts de l’Emily Carr University of Art + Design en 2010.

Photo : Sarah Bodri