Prix Sobey pour les arts 2019 – Québec
Nicolas
Grenier
—
Nicolas Grenier vit et travaille à Montréal et à Los Angeles. Il est titulaire d’un baccalauréat de l'Université Concordia et d’une maîtrise du California Institute of the Arts, et il a fréquenté la Skowhegan School of Painting and Sculpture (Maine). Il s’intéresse aux liens biaisés entre les nombreux systèmes où nous évoluons – politiques, économiques et sociaux – et aux principes, ou à leur absence, qui les fondent. Il a exposé à la Power Plant (Toronto), au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), à la galerie Luis De Jesus Los Angeles, à la Gagosian Gallery (Athènes), à la Triennale d'art et d'architecture de Bruges (Belgique) et à l’Union Gallery (Londres).
Son travail fait notamment partie des collections du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée d'art contemporain de Montréal, de la Banque Nationale, de la RBC et de la Progressive Art Collection.
Consultez le site Web de l’artiste.
Nicolas Grenier s’intéresse à la poétique infrastructurelle des différents systèmes que nous occupons. Utilisant un langage formel fondé sur la complexité, la « mixité » et l’inclusivité, il traite de la conception et de la visualisation de ces systèmes. Dans ses œuvres, l’abstraction chromatique ouvre la porte à un état d’esprit contemplatif, les mots sont des points d’ancrage pour le contenu et l’architecture matérialise des idées qui demeureraient autrement insaisissables.
Chaque année, le Prix Sobey pour les arts réunit une diversité de pratiques artistiques, mettant en avant des voix nouvelles en art canadien. Même s’il est largement reconnu au Québec et à Los Angeles, Grenier occupe une place discrète sur la scène artistique nationale. Il faut donc souhaiter que sa présence parmi les finalistes du Prix Sobey souligne l'importance de sa présence et de son travail à travers le pays.

Photo : Atelier Nicolas Grenier
Marie-Michelle
Deschamps
—
Combinant sculptures, écritures, dessins, œuvres sonores et installations, le travail de Marie-Michelle Deschamps explore les problématiques du processus de signification et dissèque, déconstruit et réinvente le langage pour mieux interroger la relation entre les mots et les choses, et ce, en donnant à voir entre les lignes du texte le langage comme expérience, comme espace habitable, et comme réservoir de formes esthétiques. Récemment, elle a présenté son travail à l’Ausstellungsraum Klingental (Suisse), au Chapter (Pays de Galles), à la Fonderie Darling (Montréal), au MUDAM (Luxembourg), au Centre for Contemporary Arts (Écosse), à l’Occidental Temporary (Paris) et à l’Edinburgh Art Festival (Écosse). Elle a été artiste en résidence au Studio Voltaire (Londres) et au Triangle France (Marseille) et est titulaire d’une MFA de la Glasgow School of Art.

Photo : Justine Latour
Caroline
Monnet
—
Caroline Monnet a étudié en communication et en sociologie à l’Université d’Ottawa et à l’Université de Grenade (Espagne) avant de travailler dans les arts visuels et le film. Elle a présenté ses créations au Palais de Tokyo (Paris), à la Haus der Kulturen der Welt (Berlin), au TIFF, à Sundance, dans Aesthetica (Londres), à Cannes, au Musée d’art contemporain de Montréal, à l’Arsenal contemporary NY, à la Walter Phillips Gallery (Banff), à la Galerie Division (Montréal) et au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa).
Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections, dont celles du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée des beaux-arts du Canada, de la RBC Banque Royale et du Musée d’art contemporain de Montréal. Parmi ses prochaines expositions, on compte la Whitney Biennial et la Toronto Biennale of Art. Elle vit et travaille à Montréal.

Photo : Ulysse del Drago
Celia
Perrin Sidarous
—
Celia Perrin Sidarous est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia, avec une concentration en photographie. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment au Centre Clark (Montréal), à la Norsk Billedhoggerforening (Norvège), à l’Arsenal Contemporary (New York), à l’Esker Foundation (Calgary), au Campbell House Museum (Toronto), à la Dunlop Art Gallery (Regina), au Banff Centre (Alberta) et à la Gallery 44 (Toronto). Perrin Sidarous a participé à la Biennale de Montréal 2016 – Le Grand Balcon au Musée d’art contemporain de Montréal. Elle est lauréate du prix Pierre-Ayot 2017 et du Barbara Spohr Memorial Award 2011.

Photo : Tess Roby
Sabrina
Ratté
—
La pratique de Sabrina Ratté comprend vidéos, installations, sculptures, performances audiovisuelles, impressions et réalité virtuelle. Par le mélange de technologies analogiques, de photographies et d’animation 3D, ses œuvres se situent à mi‐chemin entre l’abstraction et le figuratif, le paysage et l’architecture, et sur la fine ligne qui sépare le réel du virtuel. Elle a notamment exposé son travail à la galerie Ellephant (Montréal), au Laforet HARAJUKU (Japon), au Musée national des beaux-arts du Québec, au Dolby Laboratories (San Francisco), à la Young Projects Gallery (Los Angeles), au Whitney Museum (New York), à la Galerie Charlot (Paris), au Chronus Art Center (Chine), à la Künstlerhaus Bethanien (Allemagne) et au Museum of the Moving Image (New York).

Photo : gracieuseté de l'artiste