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Photo : Yael Salomonowitz
Michele Di Menna
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Née à Vancouver, Michele Di Menna vit et travaille à Vancouver et à Berlin. Elle a étudié à l’Emily Carr University of Art + Design, ainsi qu’à la Städelschule (Francfort).
La pratique artistique de Di Menna est centrée sur l’idée d’éphémère et de fluidité, intégrant performance, collage, sculpture, vidéo, audio, texte et installation. La reconversion est un aspect central de son œuvre : des briques d’une installation deviennent les instruments d’une pièce sonore, un collage inspire une vidéo, une performance génère une sculpture en papier mâché. Ses performances sont à la fois thématiques et narratives, avec une introduction, un climax et un dénouement.
Son travail a été présenté sur la scène internationale à la Galerie Kamm (Berlin), à la Johan Berggren Gallery (Malmö), Museo Apparente (Naples), dans le cadre du projet Cattedrale, Istituto Svizzero (Rome), au Marres Centre for Contemporary Culture (Maastricht), à l’Andrea Rosen Gallery (New York), au Museum Abteiberg (Allemagne) et à la Kunsthalle Wien, entre autres. Elle a reçu des bourses résidentielles de SoART Millstättersee (Autriche), de Fogo Island Arts et d’Internationales Künstlerhaus Villa Concordia (Allemagne).
Blushing Butts, 2016, Acrystal®, fibre de verre, peinture acrylique, laque. Performance extérieure sur la Kleinen Weser, près du Künstlerhaus Bremen, Allemagne. Avec l’autorisation de l’artiste
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Bell (2), 2018, céramique, vernis, acier, vinyle, 31.5 X 69.5 cm de diamètre. Avec l’autorisation de l’artiste
Photo : Yuri Removski
Tsēmā Igharas
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Tsēmā Igharas est membre de la Première Nation de Tahltan. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Emily Carr University of Art + Design et d’une maîtrise interdisciplinaire en arts, médias et design de l’Université de l'ÉADO.
La méthodologie du potlatch, le système de lignes-formes de la côte du Nord-Ouest, des études en culture visuelle et le temps passé dans les montagnes sont autant d’inspirations pour son œuvre. Dans son approche, elle bouscule les systèmes de valeurs coloniaux et prône des stratégies de résistance, établissant un lien entre matériaux et sites miniers, corps et terre.
Son travail a été présenté au Canada au Centre Clark (Montréal), à la grunt gallery (Vancouver), à la Kelowna Art Gallery, au Musée des beaux-arts de Winnipeg et au Luminato Festival Toronto, et à l’étranger au Mexique, en Italie, en Australie, aux É.-U. et au Chili. Elle est membre fondatrice de Tū’dese’chō Wholistic Indigenous Leadership Development (T-WILD), est responsable arts et culture pour Tene Mehodihi, programme d’éducation lié au territoire, et dirige le programme d’artiste en résidence Potlatch School. En 2018, elle a reçu l’Emily Award, remis aux anciens de l’ECUAD s’étant particulièrement distingués.
Photo : Kristin Rochelle Lantz
Carmen Papalia
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Carmen Papalia vit et travaille sur les territoires non cédés des Nations xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et sə̓lílwətaʔɬ (Tsleil-Waututh) (Vancouver). Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts de la Simon Fraser University et d’une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en pratique artistique et sociale de la Portland State University.
Il fait appel à des stratégies d’organisation et à l’improvisation pour traiter de la question de l’accès à l’espace public, aux institutions artistiques et à la culture visuelle. Ses créations vont de la performance en collaboration à l’intervention publique et ses marches, ateliers et actions sont autant d’occasions de faire naître de nouvelles normes et pratiques dans le domaine de l’accessibilité. Il perçoit dans les musées des entreprises coloniales qui ont tiré parti d’une tradition de violence culturelle, des plateformes dotées de ressources culturelles précieuses qui marginalisent par nature.
Papalia a présenté son travail au Solomon R. Guggenheim Museum (New York), à la Tate Liverpool, au Grand Central Art Center (Santa Ana), au Banff Centre for Arts and Creativity et à la Gallery Gachet (Vancouver), entre autres. En 2014, il a reçu l’Adam Reynolds Memorial Bursary et en 2013 le Wynn Newhouse Award.
Photo : Alistair Maitland Photography
Joseph Tisiga
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Joseph Tisiga est membre de la Première Nation Kaska Dena; il vit et travaille à Whitehorse. Il a étudié au Nova Scotia College of Art and Design.
Son travail, bien que fermement ancré dans la peinture et le dessin, intègre la performance, la photographie, la sculpture et l’installation dans une exploration de l’histoire coloniale, des identités hybrides et d’une mythologie personnelle en évolution. Sa démarche propose un imaginaire inspiré de ses propres influences sociales et philosophiques, reflétant des approches nouvelles de la narration.
Il a abondamment exposé au Canada, notamment au Musée des beaux-arts du Canada, à l’Audain Art Museum, au Centre des arts du Yukon, à l’Art Museum de la University of Toronto et à la Kitchener-Waterloo Art Gallery. Il est lauréat d’un Prix en art autochtone REVEAL et a été finaliste pour le Concours de peintures canadiennes RBC en 2009. On trouve ses œuvres au Musée des beaux-arts du Canada, au Musée des beaux-arts de Montréal, à l’Audain Art Museum, à la Banque Royale du Canada, à la Kitchener-Waterloo Art Gallery, dans la Grey Church Collection, dans la Collection Majudia et dans la Progressive Art Collection.
Photo : Benito Mayor Vallejo
Zadie Xa
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Née à Vancouver, Zadie Xa vit et travaille à Londres, au R.-U. Elle est titulaire d’une maîtrise en peinture du Royal College of Art et d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Emily Carr University of Art + Design. À travers la performance, la vidéo, la peinture et l’art textile, elle explore le recoupement et la convergence des cultures qui imprègnent les notions du soi.
Les œuvres textiles stratifiées de Xa traitent de l’identité contemporaine par le prisme de l’échantillonnage culturel, nourries par sa propre expérience au sein de la diaspora asiatique. Ses vêtements complexes, cousus à la main et que l’on peut porter intègrent toute une panoplie d’images puisées dans les domaines de la musique, de l’espace numérique, de la mode et de l’histoire de l’art. Sa sémiotique personnalisée propose images et objets nouveaux, fruits d’un langage visuel unique qui structure des récits nuancés sur l’identité.
Parmi ses récentes expositions individuelles, on compte Child of Magohalmi and the Echoes of Creation, commande conjointe d’Art Night, à Londres, du YARAT Contemporary Art Space, à Bakou, de Tramway, à Glasgow (2019) et du De La Warr Pavilion, à Bexhill (2020). Elle a également présenté son travail à l’ACCA (2019), au MoMa PS1 (2018) et a organisé des performances dans des musées, galeries et festivals internationaux, notamment Art Night London 2019, la 58e Biennale de Venise, le Palais de Tokyo, la Hayward Gallery, la Serpentine Gallery, Block Universe et le Korean Cultural Centre UK.