Prix Sobey pour les arts – Prairies et le Nord

Photo : gracieuseté de l'artiste
Divya Mehra
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Divya Mehra incorpore des artéfacts trouvés et des objets prêts à l’emploi comme signifiants actifs de la résistance dans une multitude de formes, dont la photo, la vidéo, le cinéma, la sculpture, l’estampe, le dessin, la performance, l’installation et la publicité. Ses œuvres servent de rappels des réalités difficiles du déplacement, de la perte, de la neutralité et de l’oppression.
Parmi ses projets récents, mentionnons From India to Canada and back to India (There is nothing I can possess which you cannot take away) [De l’Inde au Canada et de retour en Inde (Je ne peux rien posséder que vous ne puissiez pas m’enlever)], 2020, où la recherche de Mme Mehra pour l’exposition a donné lieu au rapatriement et à l’aliénation institutionnelle d’un artéfact pillé en Inde. Mme Mehra est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de la Columbia University.
Divya Mehra, There is nothing you can possess which I cannot take away (Not Vishnu: New ways of Darśana) [Il n’y a rien que vous possédez que je ne puisse vous enlever (Pas Vishnou : nouvelles perspectives de darśana)], 2020. Café, sable, peau de chamois, lacet de cuir, œillets en métal. 2,4 lbs. © Divya Mehra. Vue d'installation de la chambre d’entreposage de la collection de la MacKenzie Art Gallery. Photo : MacKenzie Art Gallery
Divya Mehra, Remember, say NO to discomfort, guilt, anguish or psychological distress (from the series, The End of You) [Souvenez-vous, dites NON à l’inconfort, la culpabilité, l’angoisse ou la détresse psychologique (de la série La fin de vous)], 2021. Panneau d’affichage imprimé commandé pour l’Add Space/Tulsa Artist Fellowship, Tulsa, Oklahoma, 2021, 3,17 x 6,9 m. © Divya Mehra. Photo : Richard Zimmerman

Photo : Jason Simmons
Katherine Boyer
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Katherine Boyer (Métis/allochtone) est une artiste multidisciplinaire dont le travail est centré sur les méthodes liées aux arts textiles et au fait main – principalement le travail du bois et le perlage. Ses créations et ses recherches englobent des récits familiaux propres, entrelacés avec l’histoire, la culture matérielle et les espaces architecturaux (artificiels et naturels) des Métis.
Dans ses œuvres, Boyer explore souvent les frontières entre deux contraires, dans une tentative de mieux comprendre les deux faces d’une identité dichotomique perçue. Cela se manifeste par des processus longs, lents et complexes qui tentent de démêler et de mieux percevoir l’histoire, les influences environnementales et les souvenirs personnels.
Katherine Boyer, Pockets to Hold Resistance and Penitence [Poches pour contenir la résistance et la pénitence], 2019. Bure, coton, laine, 96,5 x 45,7 cm chacune. Collection de l’artiste. © Katherine Boyer. Photo : Lindsey Bond
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Katherine Boyer, A bundle . . . of gathered . . . [Un ballot... d’accumulations...], 2021. Petites perles sur flanelle, érable et chêne 1x1s, 40,6 x 30,5 cm. Collection de l’artiste. © Katherine Boyer. Photo : avec l’autorisation de l’artiste

Photo : gracieuseté de l'artiste
Anna Binta Diallo
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L’artiste canadienne multidisciplinaire Anna Binta Diallo se penche sur la mémoire et la nostalgie pour créer des récits inattendus en matière d’identité. Son travail a été présenté au pays, dont des expositions à Brandon, Winnipeg, Montréal, Toronto, Calgary, Edmonton et Vancouver, et sur la scène internationale, en Finlande, à Taïwan et en Allemagne.
En 2021, Diallo a été lauréate du Barbara Spohr Memorial Prize, remis par le Banff Centre for Arts and Creativity, et a obtenu, la même année, le premier Black Designers of Canada Award of Excellence. Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts du Transart Institute for Creative Research, à Berlin, et d’un baccalauréat avec distinction, dans le même domaine, de l’École d’art de l’Université du Manitoba, où elle enseigne actuellement.
Anna Binta Diallo, Wanderings [Errances], 2020. Collages imprimés sur tissu adhésif Photo TexMC, composite d'aluminium, MDF, dimensions variables. © Anna Binta Diallo. Photo : Rachel Topham Photography pour l’Access Gallery
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Anna Binta Diallo, From The Earth We Grow (Female figure holding child) [De la terre où nous grandissons (figure féminine tenant un enfant], 2021. Collages imprimés sur contreplaqué russe, 81,3 x 208,28 cm. © Anna Binta Diallo. Photo: Avec l’autorisation du Visual Arts Centre of Clarington (VAC), documenté par Laura Findlay

Photo : Cateri Cardinal Dodginghorse
tīná gúyáńí
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tīná gúyáńí (signifiant « chemin des cerfs » en Tsuut'ina) est un collectif de deux artistes de Guts’ists’i (Calgary). Fondé en 2019, il est composé d’un duo Tsuut’ina : la mère et le fils, Glenna Cardinal et seth cardinal dodginghorse.
En 2014, ils ont été chassés de leurs maisons et de leurs terres ancestrales, sur la réserve de la Nation Tsuut’ina, en vue de la construction du périphérique multivoie du sud-ouest de Calgary. Leur pratique multidisciplinaire a porté sur leur lien avec le territoire et les effets des dommages environnementaux/psychologiques engendrés par cette autoroute. Leur œuvre est un acte de préservation culturelle et une protestation contre le colonialisme de peuplement qui se poursuit.

Photo : gracieuseté de l'artiste
Anna Hawkins
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Anna Hawkins travaille principalement en images animées et en installation. Son œuvre est centrée sur la façon dont les images, les gestes et le langage sont diffusés et transformés en ligne, ainsi que sur l’impact de la technologie sur les sphères intimes de la vie quotidienne.
Parmi les expositions récentes de Hawkins, on retrouve des projets individuels chez Dazibao (Montréal), à l’Art Gallery of Alberta (Edmonton), à The Bows (Calgary), au Musée d’art contemporain des Laurentides (Saint-Jérôme), à l’Eastern Edge (St. John’s) et au Centre Clark (aussi à Montréal). Elle est professeure adjointe en arts visuels en atelier à la MacEwan University en territoire du Traité no 6 ᐊᒥᐢᑿᒌᐚᐢᑲᐦᐃᑲᐣ (Amiskwacîwâskahikan), à Edmonton, en Alberta.