Le « style Salon » désigne une méthode d’accrochage des peintures, du plafond au plancher, pratiquée à l’Académie royale de peinture et de sculpture de Paris à partir des années 1670. Le style est ainsi nommé d’après la salle du Louvre – le Salon Carré – où l’Académie présente ses expositions annuelles. Ces dernières sont prestigieuses pour les artistes, tout en permettant aux visiteurs de prendre part à des discussions et des critiques des oeuvres.
Ce style d’exposition devient populaire dans toute l’Europe et, plus tard, en Amérique du Nord. Au Canada, l’Art Association of Montreal (1860), l’Ontario Society of Artists (1872) et l’Académie royale des arts du Canada (1880) suivent ce modèle européen d’accrochage des oeuvres jusqu’au début du xxe siècle, lorsque le goût de l’époque privilégie des installations plus espacées.
New Bedford (Massachusetts), 1857 Ottawa (Ontario), 1946
Le photographe 1896
huile sur toile
Morceau de réception à l’Académie royale des arts du Canada, déposé par l’artiste, Ottawa, 1896 (no 126)
James Wilson Morrice
Montréal (Québec), 1865 Tunis (Tunisie), 1924
Blanche Baume v. 1911–1912
huile sur toile
Don de G. Blair Laing, Toronto, 1989 (no 30479)
David B. Milne
Burgoyne (Ontario), 1882 Bancroft (Ontario), 1953
Coussins aux couleurs vives 1914
huile sur toile
Acheté en 1961 (no 14512)
James Wilson Morrice
Montréal (Québec), 1865 Tunis (Tunisie), 1924
Fleurs v. 1911–1912
huile sur toile
Legs de Vincent Massey, 1968 (no 15536)
James Wilson Morrice
Montréal (Québec), 1865 Tunis (Tunisie), 1924
Paysage de Provence v. 1922
huile sur toile
Legs de Virginia E. Stikeman, Montréal, 2010 (no 43225)
Artiste algonquin
Canot début du XXe siècle
écorce de bouleau, cèdre blanc, racines d’épinette, résine d’épinette. Musée canadien du canot, Peterborough
Les Autochtones utilisaient de l’écorce flexible de bouleau (wigwas) pour fabriquer des canots à la fois solides et beaux, conçus en
fonction des propriétés des matériaux utilisés et de l’imaginaire de leurs constructeurs. Les plats-bords de ce canot sont ornés d’un
orignal et d’anciens symboles de l’eau. Construit à l’aide d’écorce de bois résistant à la pourriture, de racines (widab) et de résine
de pin (pigiw), il est à la fois léger, robuste et fait pour durer. Les Anishnaabés utilisaient aussi l’écorce de bouleau pour se soigner.
Atonokewinini
Chímán chibwamashi 20th century
wígwás, wákikijik, minahig wadub, mínahigo pigiw. kiyawigáziwag Canadian chímán wábandahídiwagamig