À propos des collections
Réinvention deS collections
Dans le cadre de nos travaux en cours pour inspirer la population canadienne par l’art, tout en réfléchissant à la multitude de peuples autochtones et de communautés culturelles vivant sur ce territoire que nous appelons maintenant le Canada, nous réinventons les collections du MBAC et y apportons quelques changements importants. Surveillez nos canaux dans les médias sociaux pour rester au courant des nouveautés passionnantes au cours de l’année à venir.
Fondé en 1880, le Musée abrite une des plus belles collections d’art autochtone et canadien au monde, ainsi que des chefs-d’œuvre de nombreuses autres traditions artistiques, notamment l’art européen, américain et asiatique, l’art contemporain, les dessins et estampes et la photographie. Il accueille également une importante bibliothèque de recherche et du matériel d’archives, dont de nombreux fonds et des collections d’objets éphémères liés à l’art.
Naviguer à travers l'histoire de note collection
1880
Lever de soleil sur le Saguenay (1880) de Lucius O’Brien (1832-1899), premier président de l’Académie royale des arts du Canada, compte parmi les œuvres de la nouvelle collection nationale.
1882
Constituée principalement de morceaux de réception donnés par l’Académie royale des arts du Canada, alors fondée depuis peu, la modeste collection du Musée comprend à l’époque 15 peintures à l’huile (y compris Une tête ronde de Charlotte Schreiber), deux aquarelles, sept dessins architecturaux et un plâtre grandeur nature de François van Luppen.
Le Musée acquiert ses premières œuvres européennes : Golfe de Naples (1875) de Vilhelm Melby, don d’Allan Gilmour, et Sansone (v. 1858) de Frederick Lord Leighton, don de l’artiste.
John W. H. Watts, employé du ministère des Travaux publics, installe avec goût les œuvres de la collection en vue de la première exposition.
1884
Le Musée achète sa première oeuvre : Avec Dolly chez le sabotier (1883), un tableau de l’artiste contemporain canadien William Brymner.
1886
En 1886, le Musée multiplie les acquisitions, mettant la main sur La courtepointe bigarrée de William Brymner et Une rencontre des commissaires d’école de Robert Harris, un tableau qui, aujourd’hui, demeure l’une des oeuvres favorites des visiteurs.
1888
La collection du Musée s’enrichit grâce à des achats, à divers dons et à des morceaux de réception d’académiciens canadiens.
Reconnaissant pour la première fois sont rôle de protecteur des œuvres anciennes du patrimoine canadien, le Musée reçoit six tableaux de Paul Kane que le gouvernement avait commandés en 1851.
1895
En 1894, après son premier achat d’œuvres d’artistes européens vivants, le Musée fait sa première acquisition ferme d’une oeuvre d’un artiste canadien dédédé : Baigneuse vénitienne de Paul Peel.
1896
Le Musée des beaux-arts du Canada achète sa première peinture européenne à sujet historique : La mort de Nelson de George Philip Reinagle. Quatre années s’écouleront avant que le Musée se dote d’autres oeuvres.
1907
Pour la première fois depuis sa création, le Musée achète régulièrement des oeuvres d’art. Il acquiert sa première œuvre d’un grand maître : Ignatius Sancho de Thomas Gainsborough.
1911
Le deuxième étage de l’édifice, la galerie d’art proprement dite, est destiné à exposer les œuvres originales de la collection, modeste mais grandissante, du Musée. À l’étage inférieur, une série d’arches portant toutes d’illustres titres tels que la Cour du Parthénon, la Salle des bustes et la Cour des madones pour représenter les diverses écoles d’art, invite le public à pénétrer dans des alcôves où se trouvent des reproductions de chefs-d’œuvre de la sculpture ancienne, médiévale et moderne. Selon Eric Brown (directeur), l’édifice a été conçu ainsi pour « instruire » et « charmer les fins connaisseurs, les amateurs d’art et le grand public ».
1913
La Galerie nationale se dote d’un registre des acquisitions pour documenter sa bibliothèque des arts, alors en activité, et commande pour celle ci un ex libris à Alfred H. Howard (1854-1916), membre de l’Académie royale des arts du Canada.
L’une des premières actions concertées de MM. Brown et Walker est l’achat d’eaux fortes d’artistes canadiens et d’une série de 17 estampes de grands maîtres. Ces nouvelles acquisitions formeront la base du département des estampes et des dessins.
MM. Brown et Walker collaborent également à l’achat d’œuvres de grands maîtres européens et de tableaux de peintres français des XIXe et XXe siècles.
1914
La Galerie achète L’érable rouge d’A. Y. Jackson, l’année même où l’artiste réalise ce tableau.
Malgré la résistance de l’Académie, MM. Brown et Walker encouragent volontiers le Groupe des Sept, première école nationale de peinture moderne. Ils s’engagent ainsi à acheter des œuvres contemporaines d’artistes canadiens et jettent les bases de ce qui deviendra une collection d’art canadien historique.
1920
La bibliothèque de la Galerie nationale commence à compiler les dossiers de documentation sur l’art canadien. S’ensuivent des abonnements aux catalogues de ventes aux enchères de Christie’s et de Sotheby’s.
1921
Le premier ministre, sir Robert Borden, accède à la demande de sir Edmund Walker, qui souhaite doter la Galerie d’un département des estampes et obtenir les fonds nécessaires à la création d’un poste de conservateur à temps plein. « Tant de réalisations artistiques les plus remarquables sont attribuables aux arts graphiques qu’aucune collection générale d’œuvres d’art, notamment celle de la Galerie nationale, ne peut se permettre de négliger ce domaine de la production artistique ou d’en faire abstraction », affirme M. Walker, qui plaide depuis longtemps pour l’accès du public aux estampes. « Par conséquent, le conseil d’administration accorde présentement un soin particulier à l’établissement de ce département afin que celui ci repose sur des bases solides et entraîne une vaste compréhension de ce domaine des beaux arts. »
1939
Le Musée lance une série de films intitulée Adventures in Canadian Painting, qui porte sur des artistes.
1946
Robert J. Hubbard devient le premier conservateur d’art canadien de la Galerie. En qualité de premier conservateur formé professionnellement, il mise sur l’achat d’œuvres canadiennes plus anciennes, dont Thayendanegea (Joseph Brant) de William Berczy.
Dans la première décennie d’après guerre, la collection de la Galerie s’enrichit à un rythme exceptionnel. L’institution se dote aussi d’une collection colossale d’oeuvres sur le thème de la guerre.
1948
Le Dr James MacCallum lègue à la Galerie 134 oeuvres canadiennes, la plupart de Tom Thomson et du Groupe des Sept.
1953
Le Musée achète huit peintures européennes importantes de la prestigieuse collection du prince Liechtenstein. Ces acquisitions sont vues comme un événement historique grâce auquel « la Galerie nationale passera d’un état de collection modeste, mais intéressante, aux rangs des collections les plus importantes du monde ». Parmi les oeuvres nouvellement acquises figurent Héroïne de l’Ancien Testament (Esther ou Bethsabée) de Rembrandt van Rijn, deux panneaux d’une série consacrée à Esther de Filippino Lippi ainsi que des oeuvres de Hans Memling, Quentin Matsys, Barthel Beham, Nicolaes Maes et Francesco Guardi.
1955
Alan Hepburn Jarvis devient le nouveau directeur de la Galerie nationale du Canada. Lui-même sculpteur, M. Jarvis reconnaît que la collection se compose principalement de tableaux et cherche à remédier à cette lacune en achetant un certain nombre de sculptures modernes. En outre, il consolide la collection de tableaux impressionnistes et post-impressionnistes français.
1956
En 1956, le Musée engage sa première bibliothécaire professionnelle, Christa Dedering.
1959
Lorsque la Galerie installe toute sa collection dans l’édifice Lorne, elle possède déjà 1 255 peintures, 83 sculptures et quelque 4 500 estampes et dessins.
1966
Reconnaissant la nécessité d’enrichir les collections de la Galerie, Mme Boggs (Jean Sutherland Boggs, directrice) élargit et réorganise l’équipe des conservateurs, affectant ces derniers à des domaines spécialisés. De plus, elle crée des postes de recherche dans le domaine de la conservation spécialement pour l’art canadien et européen.
1967
Mme Boggs lève l’embargo sur les œuvres d’art américain contemporain. Brillo d’Andy Warhol compte parmi les premières œuvres acquises à la suite de cette décision.
Puisque la nouvelle directrice reconnaît les photographies comme des oeuvres d’art dignes d’être collectionnées, la Galerie entreprend la collecte de photographies artistiques des XIXe et XXe siècles pour créer une collection permanente.
1971
Les collections d’oeuvres de guerre (sauf quelques pièces) sont transférées au Musée canadien de la guerre.
1980
La collection d’art canadien de la Galerie devient la plus importante au monde.
1982
La Galerie reçoit de Phyllis Lambert la plus importante collection au monde de photographies de l’artiste américain Walker Evans.
1988
Le Musée établit officiellement l’art vidéo comme un domaine de collection. Il acquiert d’ailleurs des œuvres vidéo depuis 1977 en reconnaissance des artistes contemporains qui privilégient ce mode d’expression.
1989
Le Musée achète le célèbre tableau Voix de feu de Barnett Newman pour la somme de 1,76 million de dollars. Cette acquisition soulève un tollé à la Chambre des communes et dans les médias.
1991
Le Musée des beaux-arts du Canada fait une autre acquisition très controversée : Vanitas: Flesh Dress for an Albino Anorexic de l’artiste montréalaise Jana Sterbak. Il s’agit d’une robe faite de biftecks crus et salés cousus ensemble à la main et totalisant 50 livres de viande.
Au cours des semaines suivant l’installation de l’œuvre, 200 personnes envoient par la poste des restes de nourriture au Musée pour protester contre l’acquisition de la fameuse robe qui, selon Mme Sterbak, aborde la question du pouvoir, de la sexualité et du contrôle. Après six semaines, lorsque le « vêtement » commence à se décomposer, il est remplacé par d’autres biftecks crus et frais (d’une valeur totale de 300 $), que des employés du Musée doivent coudre à la main, après avoir suivi une formation.
1992
Le Musée des beaux-arts inaugure ses salles d’exposition permanentes consacrées à la collection d’art inuit, à l’étage inférieur, sous le Grand Hall.
1998
Le Musée lance son premier programme d’audioguides en français et en anglais pour la collection d’art canadien et les expositions estivales.
2000
Le lancement de La Revue, une nouvelle publication annuelle consacrée à l'art, fait revivre une tradition au Musée des beaux-arts du Canada. La séduisante Revue, qui présente les points de vue de conservateurs et de restaurateurs dans un style invitant, témoigne de l'engagement du Musée des beaux-arts du Canada envers l'avancement de la connaissance des arts visuels.
Le Musée des beaux-arts du Canada est la première institution d’art au Canada à verser sur son site Web une liste d’œuvres d’art et des images numériques de plus de 100 peintures et sculptures de sa collection permanente dont l’historique est incertain pour la période allant de 1933 à 1945.
Conformément aux « Guidelines Governing the Unlawful Appropriation of Objects During the Nazi Era » (Lignes directrices régissant l’appropriation illicite d’objets durant l’époque nazie), le projet de recherche sur la provenance, en ligne présente la progression des recherches continues du Musée sur la provenance des œuvres de sa collection pour la période allant de 1933 à 1945.
Le catalogue de la Bibliothèque est versé sur le Web, y compris les registres et les documents archivés relatifs à toutes les expositions tenues par le Musée depuis sa fondation.
2001
L’auteur-compositeur canadien Bryan Adams fait don au Musée des beaux-arts du Canada de L'homme de bienvenue (1913) d’Emily Carr, la plus importante peinture du début de la carrière de Carr.
En avril, le Musée des beaux-arts du Canada restitue à la Chine, pour des motifs éthiques, une sculpture en relief de la dynastie Tang représentant un arhat, (v. 700–720 ap. J.-C.).
Le Musée décerne le Prix du millénaire, première récompense internationale d’art contemporain au Canada, à Janet Cardiff pour son œuvre Motet pour quarante voix.
2002
Le Musée établit la provenance de quatre tableaux : Espoir I de Gustav Klimt, La Tentation de saint Antoine, peinture attribuée à Hieronymus Bosch, Portrait de jeune femme de Bartolomeo Veneto et Village en Suède de Harold Gilman.
2003
Le Musée publie Trésors du Musée des beaux-arts du Canada, un catalogue richement illustré de 288 pages où les oeuvres présentées se distinguent par leur beauté et par leur importance au sein de la collection du MBAC. Chacune des illustrations de la publication est accompagnée d’une présentation fouillée de l’artiste et de son oeuvre qui situe leur importance respective.
2004
Grâce au nouveau programme Cercle des entreprises de la Fondation du Musée des beaux-arts du Canada, le Musée fait l’acquisition du tableau Paysage forestier (1932) d’Emily Carr.
Le Musée des beaux-arts du Canada fait aussi l’acquisition de plusieurs documents provenant du studio du célèbre peintre britannique Francis Bacon (1909-1992) généreusement offerts par Barry Joule, un Canadien ami de l'artiste. Le matériel se rapporte à l'Étude pour Portrait no 1 de Bacon, une peinture à l'huile d'un pape appartenant au Musée des beaux-arts du Canada.
Le Musée continue d’élargir son programme d'audioguides en y intégrant plus d’une exposition chaque année et en lançant une version destinée aux enfants pour les expositions tenues l’été. Avec le généreux soutien de Bell Canada, il lance Les œuvres clés de la collection canadienne en trois nouvelles langues, l’espagnol, l’allemand et le mandarin.
2005
Grâce aux recettes du Bal et à un don exceptionnel du Cercle des bénévoles de la Société, le Musée fait l’acquisition, pour sa collection permanente, de deux chefs d’oeuvre de Francesco Salviati : David et La Vierge à l’Enfant avec un ange.
L’oeuvre de Louise Bourgeois intitulée Maman est installée à l’extérieur du Musée des beaux-arts du Canada. Cette araignée géante en bronze haute de 30 pieds (9,25 m) abrite dans son ventre un sac contenant 26 œufs en marbre d’un blanc immaculé. « Maman est une acquisition des plus importantes et fascinantes pour le Musée des beaux-arts et pour le Canada dans son ensemble », commente Pierre Théberge, directeur du Musée des beaux-arts du Canada. « Par sa taille gigantesque et son incroyable force évocatrice, Maman constitue un objet symbolique qui fera de l’esplanade du Musée des beaux-arts un point d’intérêt. »
Le Musée publie l'Index des catalogues d'art parus au Canada au XIXe siècle, un document de référence de 2 000 pages en deux volumes qui facilite l'identification, la datation et l'établissement de l'historique des oeuvres, favorisant ainsi la recherche sur l'histoire de la création artistique, la collection d'oeuvres d'art et le marché de l'art du 19e siècle au Canada.
Le Musée fait l’acquisition du dessin Homme nu au repos (1530–1540) de l’artiste de la Renaissance Jacopo Pontormo, une esquisse considérée comme un original de Michel-Ange depuis au moins deux siècles.
2006
Par le biais de sa Fondation, le Musée reçoit un don extraordinaire de deux millions de dollars destiné à constituer le Fonds de dotation Audain pour l’acquisition d'art contemporain canadien qui lui permettra d’acheter des œuvres d'art contemporain d'artistes canadiens et, plus particulièrement, de la Colombie-Britannique.
Le Musée fait l’acquisition de l’oeuvre monumentale Le drapeau des peuples de l’artiste canadien Brian Jungen, qui présente un amoncellement de vêtements de couleur rouge et de matériel accumulé dans des boutiques caritatives de Vancouver et Londres. Le Musée possède déjà quelques autres pièces notables de Jungen, dont les sculptures Transmutation et Vienne.
Le Musée enrichit sa collection d’art indigène de l’oeuvre Artiste et chaman entre deux mondes (1980) du canadien Norval Morrisseau.
Le Musée restitue Le salon de madame Aron d’Édouard Vuillard, dont la provenance a été éclaircie en 2004, aux héritiers d’Alfred Lindon.
2007
Le Musée fait l’acquisition de la sculpture Une fille, une oeuvre spectaculaire de l’artiste hyperréaliste de réputation internationale Ron Mueck. Avec Sans titre (Vieille femme au lit, 2000) et Tête d’un bébé (2003) achetées la même année, le Musée détient désormais trois sculptures créées par Mueck.
L’oeuvre Illusion (2004) de l’artiste d’origine chinoise Cai Guo-Qiang est achetée dans la foulée de l’exposition qui s’est tenue à Shawinigan l’été précédent.
Le Musée achète aussi Zidane, un portrait du 21esiècle (2006) de Douglas Gordon et Philippe Parreno, un film de 90 minutes où alternent des plans rapprochés – genoux, pieds, torse et visage – de la superstar et les prises de vue « plain pied » de l’athlète courant, bottant le ballon ou suivant le jeu. Capté par 17 caméras devant 80 000 spectateurs, Zidane n’en reste pas moins absorbé dans l’action.
Une oeuvre rare de l'artiste canadien David Milne (1882–1953), Alcôve, s'est ajoutée à la collection du Musée des beaux-arts du Canada grâce à l'appui du Fonds d'art canadien Andrea et Charles Bronfman.
Le Musée des beaux-arts du Canada possède actuellement plus de 35 000 œuvres d’art, dont 1 200 parmi les plus importantes sont exposées en tout temps dans les salles du Musée.
Le Musée détient la plus importante collection d’art canadien au monde, d’impressionnantes collections d’art inuit contemporain et de photographies historiques ainsi qu’une excellente collection d’art de l’Europe de l’Ouest allant du Moyen Âge à aujourd’hui.
La Bibliothèque du Musée des beaux-arts abrite la plus vaste collection de documents sur les arts visuels au Canada, avec plus de 230 000 livres, catalogues d’exposition et périodiques.
2008
La Fondation du Musée des beaux-arts du Canada annonce un don important de 650 000 $ offert par 13 de ses Mécènes distingués pour appuyer la création du premier fonds de dotation consacré au programme d’expositions itinérantes En Tournée du Musée des beaux-arts du Canada (MBAC). Ce don rendra également possible l’acquisition de l’oeuvre qui en fut la source d’inspiration, Chevaux au galop – une saisissante sculpture d’acier et de bronze découpée au laser réalisée par l’artiste canadien Joe Fafard.
2009
Le Musée fait l'acquisition d’une oeuvre intitulée Théâtre de cruauté, une installation artistique immersive créée par l’artiste canadien de réputation internationale Geoffrey Farmer, grâce au généreux appui du Fonds de dotation Audain pour l’acquisition d'art contemporain canadien de la Fondation du MBAC.
Le Musée présente durant l’été l’oeuvre restaurée de Paolo Véronèse, Le Retable Petrobelli, qui sera réunie avec trois autres fragments connus, une première depuis trois siècles.