Horatio Walker
Horatio Walker doit sa réputation de maître de la peinture canadienne à ses scènes pastorales idéalisées représentant la vie des habitants de la campagne québécoise. Ses paysages figurent parmi les tableaux canadiens les plus célèbres.
Né à Listowel, en Ontario, Walker a l’idée de dessiner des scènes de campagne montrant les habitants du Québec après un voyage à l’Anse-au-Foulon avec son père à l’âge 12 ans. Dessinateur de talent dès l’âge de 15 ans, il trouve un emploi chez Notman-Fraser, une société photographique de Toronto. Pendant les trois ans où il travaille dans cette société à coloriser les photos, il apprend à peindre des portraits miniatures auprès de John Fraser et des paysages auprès de Lucius O’Brien. Pourtant, c’est son voyage en Europe en 1882 qui va bouleverser sa vie, car il y découvre les aquarelles flamandes et le style du peintre français Jean François Millet, de l’école de Barbizon.
La plupart des œuvres de Walker sont exposées à New York, ce qui contribue à la renommée internationale de l’artiste. En 1907, Walker est le peintre d’origine canadienne le plus célèbre. Il remporte quatre médailles d’or lors d'expositions majeures, dont l’Exposition universelle de 1893 à Chicago. Il est un membre fondateur du Canadian Art Club, dont il a été élu président en 1915. Le message du « retour à la terre » de Walker, qui apparaît clairement dans des œuvres comme Automne (1918), a été largement embrassé par le Québec d’avant la.

Collection de Bibliothèque et Archives, Musée des beaux-arts du Canada