James Kerr-Lawson
James Kerr-Lawson, dont le style se caractérise par un trait fin et des tons mats, a une préférence pour l’architecture, qui se reflète dans ses peintures murales. Il est également un lithographe accompli.
James Kerr-Lawson est né en Écosse en 1862. Sa famille s’installe au Canada quand il a trois ans et Kerr-Lawson suit des cours à l’Ontario School of Art de 1879 à 1886. À la fin des années 1880, il étudie à l’Académie de France à Rome, à l’Academia di Belle Arte de Florence et à l’Académie Julian à Paris. Ses portraits et paysages de la fin des années 1890 seront influencés par le peintre réaliste de plein air Jules Bastien-Lepage, tandis que ses tableaux décoratifs du début des années 1900 rappellent les Vénitiens Canaletto et Tiepolo. De retour au Canada en 1885, Kerr-Lawson s’associe à d’autres peintres canadiens comme Homer Watson. Deux ans plus tard, il s’installe à Londres. En 1916, Kerr-Lawson, qui a combattu pendant la Première Guerre mondiale, est engagé par lord Beaverbrook pour peindre des tableaux des villes d’Arras, en France, et d’Ypres, en Belgique, ravagées par le conflit. Ces toiles sont installées dans une salle du Bureau des archives de guerre du Canada en 1921.
En 1908, Kerr-Lawson est l’un des fondateurs du Senefelder Club, qui essaie de faire renaître l’intérêt pour l’art de la lithographie (Mme Wood, v. 1909–1910). De 1912 à 1915, tandis qu’il vit à l’étranger, il est membre du Canadian Art Club. Ses tableaux représentant Arras et Ypres se trouvent à présent dans l’édifice qui abrite le Sénat, à Ottawa.