Michael Hayden
« Mes sculptures ont toujours été des événements environnementaux qui exigeaient la participation physique des personnes désireuses d’en faire l’expérience avec tous leurs sens. Même dans mon travail actuel, quarante ans plus tard, je crée toujours des sculptures à l’envers, des sculptures qui sont intéressantes de l’intérieur, plutôt qu’une masse qu’on approche et dont on fait le tour. »
- Michael Hayden, le 24 novembre 2004
Sa passion pour la lumière est déjà manifeste dans son travail d’étudiant au début des années 1960 au Collège des beaux-arts de l’Ontario où, à la grande surprise de son professeur, il utilise de la peinture Day-Glo dans son cours d’aquarelle. Grâce à ses tableaux qui deviennent rapidement plus texturés et sculpturaux car, avec leurs toits, leurs moteurs et leurs lumières intérieures, « ils penchent du mur », Michael Hayden se prépare une longue et fructueuse carrière où la technologie fait partie intégrante de son art.
Pour réaliser son travail, Hayden se met à la recherche de toutes les technologies et de tout le savoir-faire dont il a besoin pour concrétiser ses idées. Dans le cas de Machines à têtes, 1967, il a créé des « intersystèmes » et fait appel aux talents de l’architecte Dick Zander, du poète Blake Parker et du compositeur de musique électronique John Mills-Cockell pour fabriquer une structure d’aluminium anodisé comprenant des hublots qui s’ouvrent sur des éléments cinétiques peints et un monde de lumière et de son qui évoque les fantaisies psychédéliques des années 1960.
Depuis quarante ans, ses « sculptures lumériques » témoignent de la fascination permanente qu’exercent sur lui la lumière et la couleur, et le rapport entre la technologie et l’espèce humaine.
Hayden a exposé dans de nombreux pays et a obtenu des centaines de commandes d’œuvres et d’environnements publics de taille architecturale. Il a collaboré avec des architectes, des designers d’intérieur, des ingénieurs, des architectes paysagistes, des compositeurs, des poètes et des artistes visuels. Son travail est représenté dans des collections publiques au Canada, aux États-Unis, en Angleterre, en Écosse, en Corée et aux Pays-Bas. En 1984, son épouse, la sculpteure Kristina Lucas, et lui ont fondé Thinking Lightly Inc., grâce auquel ils obtiennent des commandes de sculptures lumériques dont la magie et le charme ne cessent de surprendre et d’enchanter le public.
