Très influencé et inspiré par les oeuvres d'art contemporain reproduites dans les magazines « Time » et « Life », Jack Bush se rend à New York en 1952 pour les voir. Cette même année, il prend part à l'exposition « Canadian Abstract Exhibition » présentée à Oshawa, ce qui l'amènera indirectement à se joindre au Groupe des Onze (actif de 1954 à 1960). En 1957, le critique d'art Clement Greenberg lui rend visite à Toronto et lui suggère de simplifier son art et de se libérer de l'influence de l'Expressionnisme abstrait américain. En 1965, Bush s'adonne au mouvement « colorfield » et expérimente avec des toiles de grand format. Fasciné par la juxtaposition des couleurs sous différentes formes, dimensions et nuances, il repousse les limites de cette technique. Bien que les rayures évoquent ici des aplats appliqués d'un grand coup avec un large pinceau, l'oeuvre ne présente aucune masse picturale puisqu'il s'agit d'une sérigraphie.