
Composée de centaines d’images que Shearer a tirées de eBay ou de pages d’accueil personnelles, Guitare no 5 non seulement dresse l’inventaire toujours changeant des images accessibles sur Internet, mais trace aussi le portrait d’une communauté virtuelle d’individus investis dans des fantasmes collectifs de vedettes rock. L’artiste qui, parmi ces images anonymes, a glissé des photos de lui-même adolescent, posant fièrement avec ses guitares, affirme sa participation à la sous-culture «heavy metal » par cette touche autobiographique apportée à son étude anthropologique.