Forte des textes des féministes et des psychanalystes qu'elle cite, Mary Scott considère la représentation du corps féminin comme un champ d'étude problématique et extrêmement fécond. Ainsi, le psychanalyste Jacques Lacan utilise le concept d'« imago » pour parler des images psychiques formées durant la petite enfance et qui colorent la vie adulte. Ici, Scott s'inspire du rendu inexact du sexe féminin réalisé par Léonard de Vinci comme d'une « imago » culturelle digne de transformation et elle la reprend en symbole abstrait superbement concrétisé.