
Dans le second tiers du XIXe siècle surgit au Québec une conscience historique, qui nourrit quelques vocations de chercheurs et de penseurs. Ami de l’historien François-Xavier Garneau, Joseph Légaré s’inspire de l’un de ses écrits pour peindre cette toile, dans le contexte où l’on prépare la commémoration du centenaire de la bataille, et où l’on édifie le Monument des Braves. La composition évoque assez fidèlement la topographie du site où l’événement s’est déroulé, mais la
scène de bataille est imaginaire.