Chagall place la tour Eiffel au centre de son tableau. Soucieux d'en atténuer la froide et métallique présence, il en estompe les contours au moyen de tons sourds et la flanque d'une figure aérienne, d'un flamboyant soleil et d'un arbre couvert de feuilles. Il emprunte même à l'imagerie poétique de son enfance villageoise russe - tel le coq violoneux - pour donner à ce célèbre sujet son caractère onirique ou surréaliste.