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Le chevalier symbolise la vie d’un chrétien dans le monde concret de la décision et de l’action, un concept lié aux écrits du savant humaniste Didier Érasme de Rotterdam. Dans son Manuel du soldat chrétien de 1504, Érasme exige « de ne faire aucun cas de ces fantômes et revenants qui vous visitent depuis les gorges mêmes de l’Hadès, à l’exemple d’Énée de Virgile » (selon l’auteur romain Virgile, Énée fonde Rome après avoir survécu à la chute de Troie et à plusieurs épreuves durant son voyage vers l’Italie). Armé d’une lance, le Diable cornu, à la face de sanglier sauvage, se faufile derrière le chevalier. La Mort, couronnée et encerclée de serpents, raille le chevalier avec son sablier. Le chien qui court représente la foi en compagne infatigable. À la Renaissance, on croit que la salamandre est insensible au feu et qu’elle peut éteindre les incendies. Elle est ainsi un merveilleux complément de l’intrépidité du chevalier en présence de la Mort et du Diable.