Guido Molinari fonde sa pratique picturale sur la prémisse que la juxtaposition de certaines couleurs peut susciter des réactions émotionnelles et que la peinture est le seul vrai domaine de recherche qui porte sur le potentiel dynamique de la couleur. « Mutation rythmique no 9 » rend compte de la démarche rigoureuse entreprise par Molinari pour réussir ce qu'il appelle l'unité « couleur-espace », c'est-à-dire la façon dont les couleurs participent à l'espace fictif de la toile. Pour Molinari, « l'espace est une forme en soi et, par conséquent, est susceptible de mutations infinies ».