Pietà
Kollwitz devient célèbre grâce aux sujets émotifs de ses oeuvres et à sa maîtrise technique, même si la sinistre expression de la souffrance humaine suscite aussi la controverse. Ce n’est qu’après son mariage à un médecin, et après leur déménagement dans un quartier ouvrier, que ses idées socialistes et sa compassion pour les patients de son mari – les pauvres de la ville – font leur apparition dans ses représentations répétées de la tragédie et de l’angoisse. Ici, le sujet, bien que religieux, témoigne de son intérêt pour le thème de la maternité, sans doute lié à la perte de son propre fils durant la Première Guerre mondiale.
– 1963-06
Collection privée [1]
1963-10 –
Musée des beaux-arts du Canada, acheté d’une collection privée par l’intermédiaire de Jerrold Morris International Gallery, Toronto[2]
[1] Voir note [2].
[2] Le MBAC achète le bronze en octobre 1963 du marchand torontois, Jerrold Morris, qui agit à titre d’agent d’un collectionneur anonyme [lettre de Jerrold Morris à Robert Hubbard, conservateur en chef, MBAC, datée du 13 juin 1963, notices d’acquisition, dossier de documentation du MBAC].
Signé à l’endos à droite, près de la base : Kollwitz
Sceau du fondeur : H. Noack Berlin